Les priorités du Snep pour la rentrée 2006
Newsletter n° 10 - 16 septembre 2006
Au-delà des chiffres et des commentaires qu’ils suscitent, le Snep a évoqué ses grandes priorités au cours de son point presse. Tout d’abord, « assurer un environnement favorable au développement du marché numérique de la musique ». Le syndicat se déclare moins crispé : « Le sentiment général, pour le Snep et plus globalement pour l’ensemble des producteurs, est un peu plus positif depuis l’adoption de la loi DADVSI. On se battait hier contre un monstre sans visage. Aujourd’hui, nous avons enfin une vraie règle du jeu qui va nous permettre de reconstruire sur des bases saines » a déclaré Christophe Lameignère, Pdg de Sony BMG et nouveau président élu du Snep. Les producteurs vont poursuivre les actions de sensibilisation (via Promusic et Internet) et mettre en place le nouvel outil Easyrights concocté par Yacast, un « outil de reporting des ventes numériques qui permettra l’élaboration de classements ».
Optimiser la sécurité économique des entreprises phonographiques, est la deuxième priorité du syndicat qui se félicite de la mise en place du crédit d’impôt. Le Snep ne s’est pas pour autant rallié à l’Upfi qui réclame déjà une extension du mécanisme et une rallonge au ministère, mais reste prudent. « Nous sommes la seule industrie culturelle à ne pas dépendre de l’Etat. Les seules aides viennent des droits que l’on génère. C’est mieux ainsi » a lâché le président du Snep. Outre la convention collective de l’édition phonographique (voir ci-après), l’autre grande priorité reste la « plate-forme de propositions en faveur de la production musicale » que veut définir le Snep pour les élections présidentielles de 2007. Droits, médias, nouvelles technologies… Tous les candidats à la candidature seront interpellés sur ces sujets. « Nous communiquerons sur ces propositions en janvier et ce sera le point important de notre conférence de presse au Midem » annonce Hervé Rony. Quant aux perspectives sur l’évolution du marché, le président et le directeur général du Snep jouent la prudence : « Il est très dangereux de faire des analyses économiques. Nous n’avons pas de boule de cristal » répond le premier, « On devient bouddhistes… » ajoute le second.
Optimiser la sécurité économique des entreprises phonographiques, est la deuxième priorité du syndicat qui se félicite de la mise en place du crédit d’impôt. Le Snep ne s’est pas pour autant rallié à l’Upfi qui réclame déjà une extension du mécanisme et une rallonge au ministère, mais reste prudent. « Nous sommes la seule industrie culturelle à ne pas dépendre de l’Etat. Les seules aides viennent des droits que l’on génère. C’est mieux ainsi » a lâché le président du Snep. Outre la convention collective de l’édition phonographique (voir ci-après), l’autre grande priorité reste la « plate-forme de propositions en faveur de la production musicale » que veut définir le Snep pour les élections présidentielles de 2007. Droits, médias, nouvelles technologies… Tous les candidats à la candidature seront interpellés sur ces sujets. « Nous communiquerons sur ces propositions en janvier et ce sera le point important de notre conférence de presse au Midem » annonce Hervé Rony. Quant aux perspectives sur l’évolution du marché, le président et le directeur général du Snep jouent la prudence : « Il est très dangereux de faire des analyses économiques. Nous n’avons pas de boule de cristal » répond le premier, « On devient bouddhistes… » ajoute le second.
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