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La mission Olivennes fait renaître le Parti Pirate Français
A peine remises au gouvernement, les conclusions de la mission Olivennes suscitent de vives réactions. Comme celle du Parti Pirate Français, apparu à l’instauration de la loi Dadvsi, qui annonce ce soir en exclusivité sa renaissance. « En acceptant cette mission, le PDG de la FNAC a pris parti contre les libertés des internautes » s’insurge le mouvement qui ne démord pas de sa philosophie : « la défense des libertés fondamentales avec des méthodes efficaces et offensives »*. Marquant son opposition au filtrage de l’internet, « que ce soit à la demande des majors ou à la demande du commissaire européen Frattini », le PPR veut susciter une mobilisation internationale. « Nous alertons l'ensemble des Partis Pirates à travers le monde sur les mesures que la France s'apprête à prendre, et qui pourraient être reprises dans d'autres pays européens » déclarent ses fondateurs. « Nous appelons donc l'ensemble des internautes à boycotter les produits des majors, et de toute société qui porterait atteinte à nos libertés. ».
(*) Le Parti Pirate Français pose comme principes non négociables : la libre circulation des informations sur Internet, l’abolition du droit d’auteur, le droit complet à l’anonymat sur le réseau, le droit au partage libre et sans contraintes de toutes les œuvres numériques, la suppression de la taxe sur les supports vierges et la gratuité d’accès à Internet. Voir le site : http://parti-pirate.fr.
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