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EMI et Warner renoncent pour le moment à leur fusion
Newsletter n° 5 - Jeudi 3 août 2006
Suite à l’annulation de la fusion entre Sony et BMG par la Cour de justice européenne, EMI et Warner ont préféré renoncer – du moins provisoirement – à leur rapprochement. Les majors britannique et américaine, respectivement troisième et quatrième du marché mondial, l’ont annoncé chacune de leur côté. « Le conseil d’administration d’EMI a décidé de ne pas poursuivre pour le moment la recherche d’un accord avec Warner Music en vue d’une fusion », annonce le groupe britannique dans un communiqué, en indiquant toutefois qu’il réexaminera sa position « à la lumière des développements futurs ». Pour sa part, Warner explique qu’elle surveillera attentivement la situation mais qu’actuellement elle ne jugeait pas prudent de poursuivre les négociations. « Par conséquent, Warner Music n’a pas l’intention de faire une offre sur EMI en ce moment » déclare le groupe. Dans un jeu de ping-pong d’OPA, les deux majors avaient chacune fait une offre de 4,6 milliards de dollars (3.6 milliards d’euros) l’une sur l’autre.
Suite à l’annulation de la fusion entre Sony et BMG par la Cour de justice européenne, EMI et Warner ont préféré renoncer – du moins provisoirement – à leur rapprochement. Les majors britannique et américaine, respectivement troisième et quatrième du marché mondial, l’ont annoncé chacune de leur côté. « Le conseil d’administration d’EMI a décidé de ne pas poursuivre pour le moment la recherche d’un accord avec Warner Music en vue d’une fusion », annonce le groupe britannique dans un communiqué, en indiquant toutefois qu’il réexaminera sa position « à la lumière des développements futurs ». Pour sa part, Warner explique qu’elle surveillera attentivement la situation mais qu’actuellement elle ne jugeait pas prudent de poursuivre les négociations. « Par conséquent, Warner Music n’a pas l’intention de faire une offre sur EMI en ce moment » déclare le groupe. Dans un jeu de ping-pong d’OPA, les deux majors avaient chacune fait une offre de 4,6 milliards de dollars (3.6 milliards d’euros) l’une sur l’autre.
Certains analystes estiment cependant très probable un rapprochement entre les deux majors d’ici 12 à 18 mois. « Malgré la capacité du groupe à repérer de nouveaux talents et une activité solide, son fort niveau d’endettement associé à un faible flux de trésorerie pourrait, selon Alex DeGroote, analyste chez Panmure Gordon, pénaliser EMI si un accord de rapprochement n’intervenait pas ». Et de souligner : « Le fait que ce marché soit totalement imprévisible et que la question du piratage n’ait pas été du tout résolue, reste le problème de fond de l’industrie musicale ».
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