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Deezer : un quartier général secondaire à New York en 2015
Pour accélérer son développement international et pour des raisons pratiques, Deezer va installer un « quartier général bis » à New York courant 2015. « Il s’agit d’une extension du siège parisien. Mais Deezer reste français, sa partie développement aussi », précise son cofondateur Daniel Marhély dans Les Echos. Il envisage également de s’installer lui-même outre-Atlantique.
La plateforme de streaming* mise sur une réelle présence française dans la filiale américaine « afin d’éviter les mésententes culturelles » (« Les Français et les Américains ne voient pas les affaires de la même manière » explique-t-il). Elle veut aussi rééquilibrer sa situation, estimant avoir à combler un retard qui lui porte préjudice.
Pour rappel, la plateforme s’était attaquée il y a deux ans à l’international, grâce aux 100 millions d’euros apportée par le fonds Access Industry, en évitant toutefois les Etats-Unis, car elle estimait alors ne pas avoir les reins assez solides pour percer sur un marché aussi vaste et concurrentiel. « Avec le recul, on aurait dû y aller plus tôt », considère aujourd’hui Daniel Marhély.
Deezer ne s’est lancé que début septembre sur le marché américain où il possède un bureau à Los Angeles, en misant sur le son haut de gamme (avec Sonos, expert en installations hi-fi numériques, pour partenaire) et sur les podcast (avec le rachat de la start-up californienne Stitcher). « Nous sommes enfin reconnus comme un acteur mondial du secteur, numéro deux derrière Spotify », se félicite Daniel Marhély qui, huit ans après la création Deezer, confie avoir « l’impression de commencer une nouvelle entreprise ».
(*) La plateforme de streaming compte presque 16 millions d’utilisateurs inscrits à son service et plus de 6 millions d’abonnés payants.
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