Nouveau directeur et nouveau départ pour le Studio des Variétés
Le Studio des Variétés a trouvé son directeur. Le poste, qui avait été confié par intérim à Alain Osowski depuis le départ d’Alex Dutilh, est désormais occupé par Philippe Albaret, désigné par le conseil d’administration. « Un choix motivé par sa longue expérience dans les métiers de la formation artistique et sa connaissance de la filière musicale » explique la structure.
Depuis 15 ans directeur du Coach, structure d'accompagnement et de conseil aux artistes qu'il a quitté dès son entrée en fonction, il aura pour «mission de mettre en œuvre les orientations définies par le conseil d'administration après consultation de l'ensemble des acteurs de la filière». À savoir : des formations élargies pour la filière, notamment pour les métiers de la création et de la scène ; des formations s'intégrant aux cursus des étudiants des pôles d'enseignement supérieur des musiques actuelles ; ainsi que le développement du pôle «diffusion-insertion» avec l'organisation régulière de showcases et de rencontres professionnelles. Le Studio souhaite également créer des passerelles avec d'autres centres de formation, « particulièrement en région ». Enfin, il devrait déménager, Philippe Albaret ayant aussi pour mission de trouver rapidement un nouveau lieu « mieux équipé, plus convivial et ouvert ».
La Fneijma critique sur le projet
Cette nomination, marque, « après une année de transition riche de réflexions actives », le nouveau départ de cette structure à laquelle tous les acteurs de la filière musicale ont renouvelé leur attachement et leur volonté de la voir perdurer, déclare son président Richard Seff. La Fédération des écoles de jazz et musiques actuelles a cependant exprimé son inquiétude, estimant que « la multiplication des missions du Studio rend impossible la mise en place concrète d’un projet d’établissement lisible et efficace ». La Fneijma craint une remise en cause de l’originalité de son projet initial « et des actions qu’il mène avec compétence auprès des professionnels de l’édition phonographique » et un antagonisme accru avec les autres structures de formation en Ile de France et au-delà, mais aussi dans des missions nouvelles (le bilan de compétences par exemple).