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EMI Music Publishing réduit ses opérations en Europe
EMI Music Publishing réduit ses opérations en Europe, à commencer par le Benelux. La société d’édition a confirmé la fermeture de ses bureaux en Belgique le 14 juin et annoncé celle de sa filiale aux Pays-Bas le 30 juin. Soit 16 personnes licenciées. Les demandes de synchronisation seront prises en charge par la filiale allemande, et les intérêts des auteurs et compositeurs du Benelux seront gérés par les équipes A&R en place au Royaume-Uni et en Suède. D’autres fermetures pourraient intervenir si l’on en croit les rumeurs, et six dirigeants seraient remerciés, dont William Booth au Royaume-Uni.
Selon Roger Faxon, CEO d’EMI Publishing, cette réduction d’effectifs serait guidée par la récession économique et destinée à rendre l’activité d’édition (très profitable pour la major) encore plus performante en Europe. Elle entre surtout dans le cadre du plan de redressement d’EMI, en très mauvaise posture financière. La major britannique détenue par Terra Firma a lancé en avril, une grande opération auprès ses investisseurs pour obtenir 360 millions de livres avant le 14 juin, afin d’éviter que son principal créancier, la banque Citygroup, ne s’en empare. Mais elle n’a finalement récolté que 105 millions de livres (122 M€), une somme insuffisante mais qui la sauve temporairement du dépôt de bilan.
Des cessions d’actifs sont attendues et diverses options envisagées. A la mi-mai, le PDG de Sony Music, Rolf Schmidt-Holz annonçait dans la presse allemande qu’il était en position de « faire des acquisitions, ce qui inclut EMI ». Pour en revenir à EMI Publishing, le fonds d’investissement KKR (qui détient 51 % de BMG Rights Management en joint-venture avec le groupe Bertelsmann), serait en discussion avec Terra Firma pour racheter en partie la filiale éditoriale, dont la major souhaite céder 49 %.
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