CNM : la filière se félicite du soutien de Nicolas Sarkozy
Dans un communiqué commun en date du 4 octobre, les deux chambres syndicales des éditeurs de musique CEMF et CSDEM, le Syndicat national des producteurs, diffuseurs et salles de spectacles (Prodiss), les sociétés civiles de producteurs SCPP et SPPF, la Sacem, le Syndicat national des auteurs et compositeurs (Snac), le Syndicat national de l’édition phonographique (Snep), l’Union nationale des auteurs et compositeurs (Unac) et l l’Union des producteurs phonographiques français indépendants (Upfi) se félicitent de l’appui apporté par le Président de la République à une mise en œuvre rapide des mesures de soutien à la musique préconisées dans le rapport publié par le ministère de la Culture.
« Face à la dégradation des revenus de tous les ayants-droit et des sources de financement de la production musicale, ce rapport souligne l’urgence de mettre en place des moyens ambitieux et pérennes supplémentaires afin de permettre à la création musicale française de continuer à assurer le rayonnement de notre culture », commentent les signataires. Ils rappellent que l’ensemble des organisations de la filière musicale se sont mobilisées en faveur de la création d’un Centre National de la Musique « qui constituerait le fer de lance d’une politique ambitieuse au service de la diversité musicale » et que « les profondes mutations que traverse l’économie de la musique nécessitent un dispositif d’accompagnement des professionnels pour pérenniser les investissements indispensables au maintien d’une création dynamique ».
La filière se réjouit que, lors de la rencontre qui s’est tenue le 3 octobre à l’Elysée en présence du ministre de la Culture, d’artistes et de représentants de la filière musicale, Nicolas Sarkozy se soit prononcé en faveur de la création la plus rapide possible de ce CNM, financé par un prélèvement sur l’excédent de la taxe acquittée par les fournisseurs d’accès internet au titre de la taxe sur les services télévisuels (TST). Forte de ce soutien, la filière musicale demande au Gouvernement d’inscrire la création de l’établissement public et la dévolution des ressources publiques nouvelles nécessaires (sans pression fiscale supplémentaire) dans les projets de loi de finances 2012, afin qu’il puisse démarrer son activité dans le courant de l’année prochaine.