/image%2F1495320%2F20150318%2Fob_7d2895_gildas-lefeuvre.jpg)
Believe contre la gestion collective de la musique numérique
Réagissant aux propositions de la mission Zelnik, Believe Digital se prononce contre la gestion collective de la musique numérique et dénonce les effets pervers de l’ultra régulation du marché. « S’il est indéniable que les recommandations du rapport Zelnik, comme l’amélioration de dispositifs existants (type crédit d’impôt) ou la création d’une carte jeune vont dans le bon sens, il n’en est pas de même pour la gestion collective qui, mise ne place, ne pourra qu’avoir l’effet inverse de celui recherché » estime Denis Ladegaillerie dans un communiqué intitulé « Non au kolkhoze musical ! »…
Le Pdg du premier label digital européen juge l’analyse réalisée par la commission Zelnik juste mais son diagnostic erroné. Selon lui, collectiviser de la gestion numérique serait un grave retour en arrière. « Pour quelle raison pratique ou idéologique, la vente du même CD serait-elle soumise aux régulations naturelles du marché pour le support physique et à la gestion numérique pour le support numérique ? » demande Denis Ladegaillerie. Il considère que la gestion collective sacrifierait aussi la liberté individuelle des artistes de choisir ou et comment distribuer leurs œuvres et supprimerait la capacité des maisons de disques et des artistes à savoir où, quand, comment et par qui sont écoutés leurs disques.
« Toutes les conditions sont désormais réunies pour que le marché de la musique numérique se développe. L’idée de renforcer les systèmes existants ou de mettre en place une carte jeune va dans le sens de l’histoire, mais la mise en œuvre d’une gestion collective réduirait fortement le bénéfice de ces mesures » souligne le président de Believe qui demande « l’abandon définitif de cette proposition ».
/https%3A%2F%2Fassets.over-blog.com%2Ft%2Fcedistic%2Fcamera.png)
