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Arènes de l’indépendance : le « live » élève la voix
Le Prodiss a vivement réagi à la tenue des Arènes européennes de l’indépendance. Dans un communiqué, le syndicat national des producteurs, diffuseurs et salles de spectacles relève qu’à l’instar de la commission Olivennes en 2007, cette manifestation laisse de coté la scène. Le Prodiss souhaite alerter les pouvoirs publics sur le rôle des producteurs de spectacle vivant depuis l’effondrement du disque, et les risques qu’ils encourent pour soutenir une filière fortement fragilisée. « En effet, il appartient aujourd’hui à la scène de lancer les nouveaux talents, sans garantie contractuelle d’aucune sorte d’un retour sur investissement ». Alors que la diversité culturelle est en jeu, le syndicat juge « regrettable qu’un débat ambitieux s’appuie sur les seuls acteurs traditionnels de la culture - pas tous indépendants - au détriment des acteurs de la scène » et déplore que soient occultées les difficultés qui mettent en danger leur secteur.
« A quand une vraie réflexion sur la mise en place d’un crédit d’impôt pour les entrepreneurs de spectacles ? Sur le droit du producteur de percevoir les fruits de son investissement par la reconnaissance à son profit d’un droit voisin au droit d’auteur ? Sur la simplification et l’harmonisation des formalités sociales, fiscales et de police pour une meilleure circulation des artistes ? Sur le maillage du territoire avec des salles adaptées aux différentes expressions culturelles ? Sur le maintien du taux de TVA super-réduit à 2,10% sur la billetterie dans les lieux où il est facultatif de consommer pendant les séances ? A quand une tribune (enfin) ouverte au spectacle vivant ? » demande le syndicat. En ajoutant : « L’occasion est bel et bien manquée, alors que des milliers d’emplois sont menacés et que le système de l’intermittence poursuit sa lente agonie ».
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