Rémunérations : le Snep répond à l’Alliance Public-Artistes
Suite à l’argumentation développée par l’Alliance Public-Artistes à propos de la rémunération des artistes sur les téléchargements (cf. article du 22 novembre : http://www.reseauglconnection.com/article-13987063.html), le Syndicat national de l’édition phonographique réagit pour « ne pas laisser sans réponse les dénigrements systématiques à l’encontre des producteurs » et recadrer le débat. Il considère que cette polémique nuit aux relations entre les producteurs et les artistes « dès lors qu'elle laisse entendre que ces derniers seraient en définitive privés d'une juste rémunération pendant que les producteurs engrangeraient d'immenses profits ». Pour le Snep, « plutôt que d'œuvrer pour une détermination de pratiques loyales tenant compte des impératifs des producteurs et des artistes et qui pourraient être suivies par l'ensemble des acteurs de bonne volonté de ce secteur dont la solidarité est plus que jamais nécessaire, l'Alliance a malheureusement opté pour la confrontation en se fondant sur des données soit inexactes, soit caricaturales car généralisées sans distinction aucune ».
Le syndicat rappelle que les artistes sont rémunérés pour toutes les exploitations de leurs interprétations selon les contrats conclus. « La variété des contrats, les pratiques distinctes suivies par les différents producteurs, les rémunérations fixées au regard de la notoriété ou non des artistes et des ventes de leurs enregistrements sont si multiples qu'il est inexact d’affirmer que les artistes, dans leur globalité, perçoivent un pourcentage unique et insuffisant sur les ventes. Cette rémunération varie entre 10 et 35%, des recettes issues des exploitations numériques des enregistrements, voire plus concernant certains artistes à forte notoriété » explique le syndicat. « Il est par ailleurs malheureux que l'Alliance ait choisi, d'une part, de dénigrer de manière générale les producteurs et, d'autre part, d'occulter les investissements nécessaires à la naissance de nouveaux talents » ajoute le Snep, en soulignant que, à de très rares exceptions près, « la majeure partie des artistes a besoin des producteurs pour enregistrer et promouvoir leurs albums de sorte que le grand public ait accès à leurs interprétations ». Le syndicat n'entend pas monter un clan contre l'autre « mais, bien au contraire, réunir les forces de chacun et poursuivre toute réflexion utile à l'amélioration des conditions permettant aux artistes et aux producteurs d’exercer leur activité ».
Le syndicat rappelle que les artistes sont rémunérés pour toutes les exploitations de leurs interprétations selon les contrats conclus. « La variété des contrats, les pratiques distinctes suivies par les différents producteurs, les rémunérations fixées au regard de la notoriété ou non des artistes et des ventes de leurs enregistrements sont si multiples qu'il est inexact d’affirmer que les artistes, dans leur globalité, perçoivent un pourcentage unique et insuffisant sur les ventes. Cette rémunération varie entre 10 et 35%, des recettes issues des exploitations numériques des enregistrements, voire plus concernant certains artistes à forte notoriété » explique le syndicat. « Il est par ailleurs malheureux que l'Alliance ait choisi, d'une part, de dénigrer de manière générale les producteurs et, d'autre part, d'occulter les investissements nécessaires à la naissance de nouveaux talents » ajoute le Snep, en soulignant que, à de très rares exceptions près, « la majeure partie des artistes a besoin des producteurs pour enregistrer et promouvoir leurs albums de sorte que le grand public ait accès à leurs interprétations ». Le syndicat n'entend pas monter un clan contre l'autre « mais, bien au contraire, réunir les forces de chacun et poursuivre toute réflexion utile à l'amélioration des conditions permettant aux artistes et aux producteurs d’exercer leur activité ».
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