Le trimestriel Chorus, en mauvaise passe, appelle à la mobilisation
Newsletter n° 34 / 2 – Vendredi 12 octobre 2007
Le trimestriel « Chorus, les cahiers de la chanson » va mal et le fait savoir. Le magazine indépendant, lancé par Fred Hidalgo en septembre 1992 à la suite de l’aventure Paroles & Musique, se retrouve en situation de disparaître. « Véritable défi aux produits formatés, privé de tout appui capable de l’aider à franchir sa mauvaise passe actuelle, son n° 61 de l’automne, risque d’être le dernier » explique son fondateur. Se distinguant par son copieux contenu (196 pages), sa ligne éditoriale (la chanson dans tous ses états, tous styles et générations confondus) et ses dossiers qui font référence, Chorus occupe une place à part dans le paysage médiatique.
Pour autant, au bout de 15 ans d’existence, avec 5 000 abonnés, un tirage de 20 000 exemplaires et une diffusion dans 120 pays, son économie reste précaire, avec 2 salariés permanents et une flopée de pigistes. Il se trouve aujourd’hui dans l’œil du cyclone, « face à une baisse brutale de recettes, aussi assassine qu’inattendue » (une subvention de longue date non reconduite cette année). « Il nous faut trouver 80 000 euros pour équilibrer » confie Fred Hidalgo, soit 2 000 abonnés de plus ou 10 pages de pub par numéro « pour continuer à exister en toute indépendance éditoriale et, surtout à rendre à la chanson d’inestimables services » argumente son éditeur. « Chorus est un acteur économique du métier et un lien unique entre toutes ses composantes, nous en avons de nombreux témoignages. Nos articles et dossiers ont généré des concerts pour les jeunes artistes, déclenché des contacts et des contrats ».
Pour autant, au bout de 15 ans d’existence, avec 5 000 abonnés, un tirage de 20 000 exemplaires et une diffusion dans 120 pays, son économie reste précaire, avec 2 salariés permanents et une flopée de pigistes. Il se trouve aujourd’hui dans l’œil du cyclone, « face à une baisse brutale de recettes, aussi assassine qu’inattendue » (une subvention de longue date non reconduite cette année). « Il nous faut trouver 80 000 euros pour équilibrer » confie Fred Hidalgo, soit 2 000 abonnés de plus ou 10 pages de pub par numéro « pour continuer à exister en toute indépendance éditoriale et, surtout à rendre à la chanson d’inestimables services » argumente son éditeur. « Chorus est un acteur économique du métier et un lien unique entre toutes ses composantes, nous en avons de nombreux témoignages. Nos articles et dossiers ont généré des concerts pour les jeunes artistes, déclenché des contacts et des contrats ».
Il lance aujourd’hui un appel aux professionnels, appel répercuté notamment par Europe 1, France Inter, sur les sites d’Universal et de tôt Ou tard…
Les encouragements d’artistes affluent, les propositions de concerts de soutien se multiplient. « La mobilisation est très forte. On espère qu’elle portera ses fruits » commente Fred Hidalgo qui souhaite tout d’abord assurer la sortie du prochain numéro prévue le 21 décembre et au-delà, la pérennité du titre et son développement : « Atteindre 10 000 abonnés est envisageable. Nous envisageons une formule davantage tournée vers la francophonie, en partenariat avec Wallonie Bruxelles Musique (Belgique), la CMA (Suisse) et la Sodec (Québec) ». Sponsors, partenaires financiers et mécénat d’entreprises seraient les bienvenus. A 58 ans, Fred Hidalgo se dit même prêt à céder le titre si cela devait garantir sa pérennité (« C’est une affaire saine, nous n’avons pas de déficit accumulé »).
Les encouragements d’artistes affluent, les propositions de concerts de soutien se multiplient. « La mobilisation est très forte. On espère qu’elle portera ses fruits » commente Fred Hidalgo qui souhaite tout d’abord assurer la sortie du prochain numéro prévue le 21 décembre et au-delà, la pérennité du titre et son développement : « Atteindre 10 000 abonnés est envisageable. Nous envisageons une formule davantage tournée vers la francophonie, en partenariat avec Wallonie Bruxelles Musique (Belgique), la CMA (Suisse) et la Sodec (Québec) ». Sponsors, partenaires financiers et mécénat d’entreprises seraient les bienvenus. A 58 ans, Fred Hidalgo se dit même prêt à céder le titre si cela devait garantir sa pérennité (« C’est une affaire saine, nous n’avons pas de déficit accumulé »).
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