Les auteurs et compositeurs polynésiens s’organisent en syndicat
Newsletter n° 32 – Lundi 10 septembre 2007
Ça bouge dans les TOM. Les créateurs de Tahiti et de ses îles se fédèrent, avec la naissance pendant l’été du Syndicat polynésien des auteurs et Compositeurs. A l’instar de son grand frère le Snac en France, le SPAC se donne pour objet de « fédérer les énergies de tous les créateurs polynésiens pour assurer la défense de leurs droits face aux difficultés rencontrées notamment par leur gestion collective en Polynésie, et plus généralement face à la crise que traverse la filière musicale devant les problèmes nés de la diffusion des œuvres sur internet et de leur piratage ». Le syndicat se veut être aussi « un lieu de réflexion et de propositions pour sauvegarder notre culture dans sa diversité face à la mondialisation et l’asservissement de la création artistique par les multinationales toutes puissantes » ajoute son président Théo Sulpice. « Ce combat mobilise la communauté des créateurs de toutes origines : auteurs, compositeurs de musique, cinéastes, chorégraphes, spécialistes des arts graphiques, photographes, auteurs littéraires et scientifiques… » ajoute-t-il. Fondé avec 21 membres le 4 juillet, le syndicat compte déjà 400 membres.
Parmi ses dossiers prioritaires : la situation de la Spacem, la société d’auteurs et compositeurs locale, que le parquet de Papeete a placé depuis le 25 septembre 2003 sous tutelle d’un administrateur judiciaire. Créée il y a 32 ans, la Spacem est dirigée par Luc Faatau, qui cumule depuis décembre dernier son poste de délégué avec celui de ministre des affaires foncières du nouveau gouvernement polynésien. Le SPAC a adressé cet été un courrier à Nicolas Sarkozy, lui demandant son soutien « afin que toute la lumière soit faite sur la gestion de la Spacem » et qu’elle « puisse servir les auteurs polynésiens, car ils sont des milliers à ne plus percevoir aucune rémunération et ceci depuis plusieurs années » écrit Théo Sulpice (les répartitions auraient été bloquées en attendant les résultats d’un audit qui tarde à venir). Un message visiblement entendu à l’Elysée : « C’est avec grande attention que nous allons étudier votre dossier afin de vous aider à palier les difficultés que vous rencontrez » lui répond Olivier Biancarelli, conseiller pour l’Outre-mer à la Présidence de la République.
Parmi ses dossiers prioritaires : la situation de la Spacem, la société d’auteurs et compositeurs locale, que le parquet de Papeete a placé depuis le 25 septembre 2003 sous tutelle d’un administrateur judiciaire. Créée il y a 32 ans, la Spacem est dirigée par Luc Faatau, qui cumule depuis décembre dernier son poste de délégué avec celui de ministre des affaires foncières du nouveau gouvernement polynésien. Le SPAC a adressé cet été un courrier à Nicolas Sarkozy, lui demandant son soutien « afin que toute la lumière soit faite sur la gestion de la Spacem » et qu’elle « puisse servir les auteurs polynésiens, car ils sont des milliers à ne plus percevoir aucune rémunération et ceci depuis plusieurs années » écrit Théo Sulpice (les répartitions auraient été bloquées en attendant les résultats d’un audit qui tarde à venir). Un message visiblement entendu à l’Elysée : « C’est avec grande attention que nous allons étudier votre dossier afin de vous aider à palier les difficultés que vous rencontrez » lui répond Olivier Biancarelli, conseiller pour l’Outre-mer à la Présidence de la République.
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