Deezer.com signe avec la Sacem et avec Free
Newsletter n° 32 – Lundi 10 septembre 2007
Pour autant, il est encore en discussion avec les producteurs. Universal a d’ailleurs réagi en précisant, dans un communiqué en date du 24 août, qu’aucun accord d’utilisation de son catalogue n’a été signé avec Deezer. « En conséquence, le répertoire Universal Music présent actuellement sur le site est exploité de façon illégale ». La major demande à Deezer de procéder au retrait de son répertoire et indique qu’elle « entreprendra toutes les actions qu’il jugera utiles auprès de l’éditeur du site et des sociétés qui en font la promotion ». Une position « logique » estime la SPPF, qui qualifie d’ « imprudente » l’attitude de Weezer. D’autres font remarquer que, de son côté, l’offre Neuf Cegetel/Universal a été lancée avant même d’avoir obtenu l’autorisation de la Sacem.
Sitôt lancée l’offre Neuf Cegetel, Free a répliqué en annonçant la signature d’un partenariat avec le site Deezer.com pour proposer un service d’écoute illimitée gratuit, financé par la publicité. L’internaute peut accéder à un catalogue de 200 000 titres en streaming, créer sa bibliothèque personnelle et partager ses titres avec d’autres mais ne peut les copier sur baladeur ou sur ordinateur. Ce n’est d’ailleurs pas anodin si, au même moment, Deezer annonce avoir passé un accord avec la Sacem et se dit en discussion avec les maisons de disques pour diffuser gratuitement leur catalogue. Après s’être récemment rebaptisé (c’est l’ex Blogmusik.net, dont la Sacem avait obtenu la fermeture en février dernier), le site se rachète donc une conduite et s’attache à rentrer dans la légalité. L’accord expérimental avec la Sacem (qui court jusqu’au 31 décembre 2007) prévoit le versement d’un « pourcentage des recettes publicitaires, assorti d’un minimum garanti dont le montant dépend du nombre d’écoutes ».
Thierry Desurmont, vice-président du directoire de la Sacem, se dit satisfait de cet accord « qui permet non seulement de favoriser de nouvelles formes d’expression mais surtout d’assurer de nouvelles rémunérations pour les auteurs ». « On jette les fondations du développement légal de la musique à la demande » déclare Jonathan Benassaya, co-fondateur de Deezer.com, qui entend « offrir aux consommateurs enfin une solution alternative au piratage » et s’autoproclame aujourd’hui « le premier site gratuit et légal d’écoute de musiques ».
Thierry Desurmont, vice-président du directoire de la Sacem, se dit satisfait de cet accord « qui permet non seulement de favoriser de nouvelles formes d’expression mais surtout d’assurer de nouvelles rémunérations pour les auteurs ». « On jette les fondations du développement légal de la musique à la demande » déclare Jonathan Benassaya, co-fondateur de Deezer.com, qui entend « offrir aux consommateurs enfin une solution alternative au piratage » et s’autoproclame aujourd’hui « le premier site gratuit et légal d’écoute de musiques ».
Pour autant, il est encore en discussion avec les producteurs. Universal a d’ailleurs réagi en précisant, dans un communiqué en date du 24 août, qu’aucun accord d’utilisation de son catalogue n’a été signé avec Deezer. « En conséquence, le répertoire Universal Music présent actuellement sur le site est exploité de façon illégale ». La major demande à Deezer de procéder au retrait de son répertoire et indique qu’elle « entreprendra toutes les actions qu’il jugera utiles auprès de l’éditeur du site et des sociétés qui en font la promotion ». Une position « logique » estime la SPPF, qui qualifie d’ « imprudente » l’attitude de Weezer. D’autres font remarquer que, de son côté, l’offre Neuf Cegetel/Universal a été lancée avant même d’avoir obtenu l’autorisation de la Sacem.
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