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Le CD fête son 25ème anniversaire
Newsletter n° 30 – Mardi 21 août 2007
Le Compact-Disc inventé par Philips et Sony fête ses 25 ans d’existence. C’est en effet le 17 août 1982 qu’a été produit le premier exemplaire du support qui a supplanté le disque vinyl. Il s’agissait en l’occurrence de « The visitors », le dernier album du groupe Abba, pressé dans l’usine Polygram de Langenhagen, près de Hanovre (Allemagne). Un an plus tard, la commercialisation démarrait avec un catalogue de 1 000 titres (les platines se vendaient près de 1500 euros à l’époque…) mais il a fallu attendre quelques années pour que le CD soit massivement adopté par les consommateurs de musique, au détriment du microsillon. Depuis, plus de 200 milliards d’unités ont été vendues à travers le monde.
D’un diamètre de 11,5 cm et d’une capacité de stockage de 74 minutes (la durée de la 9ème symphonie de Beethoven), le CD a révolutionné l’industrie musicale, la faisant passer à l’ère numérique avec ses avantages et ses inconvénients : la production de masse et son marketing ad hoc, le phénomène lucratif de renouvellement des discothèques (réédition d’enregistrements déjà amortis), les années d’or du marché du disque (+ 35 % en France en 1988, + 29 % en 1989, + 10 % en 1990. Soit 91 % de croissance en trois ans !), la convergence, la déclinaison (CD-R, CD-RW, CD-Rom, CDI, DVD…), la reproduction parfaite et son corollaire, la contrefaçon…
« Le CD est-il meilleur en qualité qu’un bon vinyl ? Non, mais on s’en fout. Tout le monde l’achète ! » avait lancé Guy Deluz, alors Pdg d’EMI France, lors d’un discours au Midem 1989. « Notre objectifs était de dominer le monde avec les CD » se souvient Piet Kramer, ingénieur chez Philips qui a participé au développement du support numérique. Aujourd’hui en crise, concurrencé par le MP3 et le peer-to-peer, le compact-disc n’en demeure pas moins l’un des plus beaux succès de l’industrie électronique.
D’un diamètre de 11,5 cm et d’une capacité de stockage de 74 minutes (la durée de la 9ème symphonie de Beethoven), le CD a révolutionné l’industrie musicale, la faisant passer à l’ère numérique avec ses avantages et ses inconvénients : la production de masse et son marketing ad hoc, le phénomène lucratif de renouvellement des discothèques (réédition d’enregistrements déjà amortis), les années d’or du marché du disque (+ 35 % en France en 1988, + 29 % en 1989, + 10 % en 1990. Soit 91 % de croissance en trois ans !), la convergence, la déclinaison (CD-R, CD-RW, CD-Rom, CDI, DVD…), la reproduction parfaite et son corollaire, la contrefaçon…
« Le CD est-il meilleur en qualité qu’un bon vinyl ? Non, mais on s’en fout. Tout le monde l’achète ! » avait lancé Guy Deluz, alors Pdg d’EMI France, lors d’un discours au Midem 1989. « Notre objectifs était de dominer le monde avec les CD » se souvient Piet Kramer, ingénieur chez Philips qui a participé au développement du support numérique. Aujourd’hui en crise, concurrencé par le MP3 et le peer-to-peer, le compact-disc n’en demeure pas moins l’un des plus beaux succès de l’industrie électronique.
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