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Face à l’instabilité du marché, l’UPFI réclame une rallonge
Newsletter n° 9 – 12 septembre 2006
Le crédit d’impôt, c’est bien mais pas suffisant. C’est en substance ce qu’a expliqué l’Union des producteurs phonographiques français indépendants lors d’un point presse mercredi dernier. Stéphane Bourdoiseau, président du syndicat, a exprimé sa « vive satisfaction » de voir le crédit d’impôt à la production phonographique entériné par le vote de la loi DADVSI, et salué la rapidité du délai de mise en œuvre (moins de 18 mois). L’initiative permettra aux PME de redynamiser leurs investissements dans les projets d’artistes en développement, en profitant d’un allègement fiscal de l’ordre de 20 % de leurs dépenses de production. Mais « la situation des producteurs indépendants reste alarmante », note l’Upfi.
La baisse du marché du disque traditionnel (qui a encore perdu 10,5% en valeur sur le premier semestre 2006), supérieure aux prévisions, « s’accompagne notamment par une politique de rationalisation des détaillants, ainsi que par la défaillance de petites et moyennes structures de production » note le syndicat.
La baisse du marché du disque traditionnel (qui a encore perdu 10,5% en valeur sur le premier semestre 2006), supérieure aux prévisions, « s’accompagne notamment par une politique de rationalisation des détaillants, ainsi que par la défaillance de petites et moyennes structures de production » note le syndicat.
Les représentants de l’Upfi ont présenté au ministre de la Culture leurs propositions « pour une politique en faveur de la production musicale ». Ils réclament une extension du crédit d’impôt à la masse salariale des employés permanents, et un soutien direct – temporaire – aux PME du secteur pour les aider à traverser la période d’instabilité du marché. Et ce, jusqu’à ce que les revenus du numérique – qui ne représentent encore que 1,2 % du marché global en France – compensent le déclin inexorable du marché physique (à l’horizon 2010-2011). Ces deux mesures – qui représentent un budget global estimé à 30 millions d’euros visent à créer une « exception culturelle » et sont « plus que jamais nécessaires et justifiées pour soutenir la production française » plaident les indépendants.
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