La fin d’un indépendant : Night & Day dépose le bilan
Newsletter n° 2 - Mercredi 5 juillet 2006
Les rumeurs allaient bon train depuis quelques mois quant à la survie du distributeur, en situation critique. Jean-Jacques Souplet, p-dg de Night & Day, ne cachait rien de ses problèmes de trésorerie. Il y a tout juste un mois, il expliquait à Musique Info Hebdo la restructuration de sa société, évoquant un nouveau départ et s’avouant « optimiste et inquiet à la fois ». Le sort du distributeur implanté à Saint-Denis (93) est désormais scellé. En situation de cessation de paiement, il vient de déposer le bilan. Jean-Jacques Souplet l’a annoncé au personnel de la société vendredi dernier. « Night & Day cesse son activité après 14 ans d’existence au service de ses labels et artistes. Nous remercions tous nos partenaires » peut-on lire sur la page d’accueil de son site. Malgré la restructuration amorcée (réduction d’effectifs sur une quarantaine de salariés, alliance commerciale avec Atoll), et l’objectif d’adapter sa stratégie à la nouvelle configuration du marché (réduction du catalogue, orientation vers des cibles plus jeunes…), le distributeur a finalement jeté l’éponge. Un rapprochement avec une société canadienne avait même été envisagé. Patrick Frémeaux, administrateur, tentait encore récemment de rallier des investisseurs.
Les rumeurs allaient bon train depuis quelques mois quant à la survie du distributeur, en situation critique. Jean-Jacques Souplet, p-dg de Night & Day, ne cachait rien de ses problèmes de trésorerie. Il y a tout juste un mois, il expliquait à Musique Info Hebdo la restructuration de sa société, évoquant un nouveau départ et s’avouant « optimiste et inquiet à la fois ». Le sort du distributeur implanté à Saint-Denis (93) est désormais scellé. En situation de cessation de paiement, il vient de déposer le bilan. Jean-Jacques Souplet l’a annoncé au personnel de la société vendredi dernier. « Night & Day cesse son activité après 14 ans d’existence au service de ses labels et artistes. Nous remercions tous nos partenaires » peut-on lire sur la page d’accueil de son site. Malgré la restructuration amorcée (réduction d’effectifs sur une quarantaine de salariés, alliance commerciale avec Atoll), et l’objectif d’adapter sa stratégie à la nouvelle configuration du marché (réduction du catalogue, orientation vers des cibles plus jeunes…), le distributeur a finalement jeté l’éponge. Un rapprochement avec une société canadienne avait même été envisagé. Patrick Frémeaux, administrateur, tentait encore récemment de rallier des investisseurs.
Fondé en 1992, Night & Day comptait parmi les plus importants distributeurs indépendants de l’Hexagone, sans avoir pu toutefois atteindre la taille critique des Wagram, Naïve, Harmonia Mundi et Pias. Fort d’un catalogue de plus de 4 000 références (world, jazz, blues, pop, soul, funk, classique, électro…) et se positionnant « en dehors des schémas traditionnels », il a distribué jusqu’à 150 labels indépendants parmi lesquels Alligator, Black & Blue, Bonsaï, Dixiefrog, Saravah, ou encore Act et World Circuit qui avaient récemment quitté le navire. Ce dépôt de bilan va sérieusement affecter les labels distribués, certains y laissant plusieurs mois de chiffre d’affaires, comme Dixiefrog (le plus gros contributeur au C.A. de N&D) ou Bonsaï. « Depuis la semaine dernière, tout le monde débarque aux stocks pour récupérer ses disques. Certains auront du mal à s’en relever » confie un distribué.
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